Le début des années 2000 marque une décennie de transition pour les Chantiers AMEL. Après les succès du Super Maramu et du Santorin dans les années 1990, l’entreprise entre dans le XXIe siècle avec la volonté d’affirmer sa singularité, tout en se préparant à répondre aux attentes d’une nouvelle génération de navigateurs.
Des modèles tournés vers le large
En 2005, AMEL dévoile l’AMEL 54, un voilier de grande croisière de 17,20 m qui s’inscrit dans la lignée du Super Maramu, tout en intégrant des innovations en matière de confort, de manœuvrabilité et de finition. Ce modèle, produit jusqu’en 2011, inaugure une nouvelle génération de bateaux qui continue de porter l’esprit de la marque : naviguer loin, dans la durée, en toute sécurité.
Cette même année, le chantier est marqué par la disparition de son fondateur emblématique, Henri Amel, décédé le 12 avril 2005 à l’âge de 92 ans. Visionnaire et passionné, il a profondément influencé l’ADN de la marque. Sa philosophie continue de guider les choix du chantier.
En hommage à son héritage, le chantier décide alors de renommer ses futurs modèles : ils ne porteront plus le nom d’un vent ou d’une île, mais celui du créateur de la marque. Une façon d’assumer pleinement l’identité AMEL, forte d’un demi-siècle d’histoire.
Une production repensée
Pour répondre à l’évolution des modèles et accompagner le développement de voiliers plus grands, le site de La Rochelle-Périgny s’agrandit. En 2009, un nouveau bâtiment de 4000 m² est inauguré. Cet outil industriel moderne permet d’optimiser la production et de garantir le haut niveau de qualité attendu sur les futurs AMEL.
Cap sur le grand large
Cette montée en puissance prend forme dès 2010 avec le lancement de l’AMEL 64, un voilier hauturier de 19,60 m, qui sera produit jusqu’en 2019. L’année suivante, en 2011, l’AMEL 55 vient compléter la gamme. Ces deux unités incarnent une nouvelle ambition : proposer des voiliers encore plus autonomes, plus confortables, et adaptés à une navigation hauturière exigeante, même en équipage réduit. Ces modèles marquent d’ailleurs la première collaboration du chantier avec un architecte extérieur : le cabinet Berret-Racoupeau.
Avec ces modèles, AMEL confirme sa capacité à évoluer sans renier ses fondamentaux : sécurité, robustesse, équipements livrés prêts à naviguer, et exigence de finition.
Un ancrage caribéen renforcé
En parallèle, AMEL réorganise sa présence dans les Antilles. En 2010, l’antenne AMEL Caraïbes déménage de la Guadeloupe à la Marina du Marin, en Martinique. Ce nouveau port d’attache, plus central et mieux équipé, permet de renforcer l’accompagnement des propriétaires dans l’une des zones de croisière les plus actives du monde.
