Dans les lignes actuelles de nos voiliers se cachent soixante ans de savoir-faire, nés de la passion d’Henri Amel pour les grandes navigations et la construction navale. Leur équipement et leur design sont en développement permanent pour que le confort à bord soit toujours optimal, quelles que soient les conditions de navigation. Nous vous invitons à parcourir l’histoire de la marque AMEL, des premières petites unités en polyester aux grands voiliers de croisière, avec les différentes évolutions qui ont forgé le concept AMEL au cours des décennies.
Henri Amel, de son vrai nom Henri Tonet, né le 16 avril 1913, se passionne dès son plus jeune âge pour la navigation à la voile.
À la fin de son adolescence, il entame ses premiers voyages à bord de petits voiliers. C’est dans son entreprise de carrosserie à Paris qu’il commence à construire des bateaux.
Après la mobilisation de la guerre, il poursuit son activité de construction navale à Lyon. Blessé à un oeil pendant la guerre puis perdant totalement la vue quelque temps après et pour plusieurs années, Henri Amel n’a jamais abandonné son rêve de construire des voiliers robustes, confortables et simples à manœuvrer.
Les chantiers AMEL commencent leur activité à La Rochelle lorsqu’Henri AMEL, qui confiait alors la construction de ses voiliers à des chantiers extérieurs, reprend en 1964 la société ARPIN (Ateliers Rochelais de Polyester Industriel et Naval), installée dans le quartier de la Ville en Bois.
Il a alors plus de quarante employés, dont le dessinateur Jacques Carteau, futur directeur technique et bras droit de M. Amel, puis PDG des Chantiers AMEL.
Dans les ateliers rochelais sont fabriqués le Copain, le Pampero, le Super Mistral Sport et l’Euros 39. Pionnier de la construction en polyester, AMEL fabrique ses bateaux en utilisant son propre tissu de verre, assemblant par stratification cloisons intérieures, pont et coque en une seule pièce, formant ainsi une structure parfaitement étanche et extrêmement résistante.
Création de la base AMEL Méditerranée dans le nouveau port d’Hyères. Mlle Amel, fille de M. Amel, en est la responsable jusqu’en 1981.
Le 3 février 1968, les ateliers ARPIN sont entièrement détruits par un incendie. Henri Amel construit de nouveaux chantiers à Périgny, alors nouvelle zone industrielle de La Rochelle. Ces nouveaux locaux sont inaugurés en janvier 1969 et produiront sans exception tous les voiliers AMEL jusqu’aux modèles actuels.
Oct 1975 à juin 1976 : Henri Amel entreprend une traversée de l’Atlantique vers les Antilles puis la traversée du Canal de Panama vers la Polynésie à bord du Meltem « Capitoune II », qu’il a promis de livrer personnellement à son client et ami à Tahiti. Il est accompagné de 3 équipiers. Au cours de cette navigation, Henri Amel conçoit le Maramu, collaborant à distance avec Jacques Carteau.
Michel Bonneteau est élu P.D.G. et succède à M. Carteau.
Jacques Carteau, directeur technique, est de nouveau élu P.D.G.
Jean-Jacques Lemonnier, directeur commercial, est élu P.D.G.
Janvier 2014 : Jean-Jacques Lemonnier quitte sa fonction de directeur général et est remplacé par Emmanuel Poujeade, directeur administratif et financier des Chantiers AMEL, entré dans l’entreprise en mars 2000. M. Lemonnier reste Président du Conseil d’administration.
Janvier 2022 : Emmanuel Poujeade, Directeur général depuis 2014, est nommé P.D.G.
Juin 2022 : Le 100ème AMEL 50 est vendu. Les délais de livraison vont à cette date jusqu’en décembre 2024. Forts de ce succès, de nouveaux équipements sont développés pour ce modèle, améliorant toujours plus le confort, les performances, l’autonomie et le respect de l’environnement. Le n°74 exposé au salon de Düsseldorf 2023 sera le premier présentant ces évolutions.
Eté 2022 : la construction d’un nouveau réfectoire-salle de détente-local CSE est entamée. Il s’agit d’une surélévation du vestiaire du personnel, qui permettra d’accueillir une centaine de personnes. Ces travaux sont la première pierre d’un grand projet de transformation du site de Périgny (projet P.H.A.R.E.).