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AMEL 50  – le N°100 célébré au Cannes Yachting Festival !

À la rentrée, les Chantiers AMEL participeront à deux rendez-vous incontournables : le Cannes Yachting Festival et le Grand Pavois de La Rochelle. Ces salons offrent aux amoureux de la navigation l’occasion de découvrir de près les modèles de la gamme AMEL et de rencontrer les équipes sur place.

Le plus grand salon nautique à flot d’Europe se tiendra à Cannes du 10 au 15 septembre 2024. Les Chantiers AMEL seront présents dans le Port Canto, espace Sail Mono, avec un AMEL 60 et un AMEL 50 ; pour ce dernier, c’est la coque n°100 qui sera exposée, un chiffre important qui illustre le succès de ce voilier lancé en septembre 2017, également à Cannes. 

Prenez rendez-vous dès à présent pour une visite détaillée, qui vous permettra de découvrir le concept AMEL et de voir les évolutions de notre gamme. 

Du 1er au 6 octobre 2024, l’équipe AMEL sera également présente au Grand Pavois de La Rochelle. Dans la ville qui voit naître les voiliers AMEL depuis une soixantaine d’années, vous pourrez visiter là aussi un AMEL 50 tout juste mis à l’eau. Contactez-nous pour réserver votre visite !

Nous sommes impatients de vous retrouver sur les salons de la rentrée. Les Chantiers AMEL sont fiers de pouvoir présenter le savoir-faire de leurs équipes, et heureux de vous rencontrer sur ces évènements, que vous soyez actuels ou futurs propriétaires, passionnés de la mer et de la navigation, ou que vous ayez envie de faire partie de notre équipe. 

Découvrez l’expérience AMEL ! 
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Contactez-nous pour organiser votre visite : 
commercial@amel.fr 

AMEL La Rochelle – tel. +33 (0) 546 55 17 31
AMEL Hyères – tel. +33 (0) 494 57 60 80

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Retrouvez l’interview de Peter et Rosie, propriétaires de l’AMEL 50 N°78 « Rainbow » qui participent au Rallye des Iles du Soleil !

Les Chantiers AMEL sont partenaires depuis plusieurs années du Rallye des Iles du Soleil, une traversée de l’Atlantique en flottille, organisée par Grand Pavois Organisation. Ce partenariat permet de soutenir cette initiative, pour permettre aux propriétaires de voiliers AMEL de naviguer ensemble, avec d’autres voiliers aussi bien sûr, tout en restant dans un petit groupe, avec un cadre sécurisant et convivial. L’arrivée a lieu en Guadeloupe, à Marie Galante précisément, une belle région pour commencer ensuite un programme de navigation aux Antilles. Et pour les bateaux de notre marque, la proximité de la base AMEL Caraïbes en Martinique est également un atout supplémentaire pour les éventuels services à effectuer après la traversée.

Nous avons rencontré les propriétaires de l’AMEL 50 Rainbow, Peter et Rosie, qui se sont inscrits à l’édition 2024 du rallye et qui sont actuellement au ponton AMEL à La Rochelle. Ils ont répondu à nos questions avec un grand enthousiasme.

Questions : 

Est-ce votre premier AMEL ? 

Non, nous avons eu un AMEL 55 auparavant. Nous l’avons eu de 2014 à début 2023. Nous avons fait un demi-tour du monde avec lui. La première année, nous avons navigué depuis La Rochelle jusqu’en Méditerranée (Espagne, Portugal, côte d’Algarve, Hyères, Corse, Sardaigne, Sicile, Malte). Puis nous sommes revenus en Espagne, avons passé Gibraltar pour rejoindre Lagos, puis Madère et les Canaries. En novembre 2016, nous avons traversé l’Atlantique avec l’ARC + de Gran Canaria au Cap Vert puis vers les Caraïbes. En janvier 2017, nous avons traversé le Canal de Panama avec la World ARC, direction Las Perlas et les Galapagos. Nous avons navigué 21 jours ensuite jusqu’aux Marquises, puis les Tuamutu, Tahiti, Bora-Bora. Là, nous avons quitté la flotte du World ARC et avons continué notre route à notre rythme vers les Samoa, les Fidji, la Nouvelle Calédonie, en restant environ 8 semaines à chaque étape. En novembre 2017, nous arrivons en Nouvelle Zélande, où nous restons un an et demi. Nous retournons en Nouvelle Calédonie en juillet 2019, puis naviguons jusqu’à Bundaberg en Australie (connue pour sa rhumerie !), puis vers Brisbane. Nous restons jusqu’aux vacances de Noël 2019, où nous prenons l’avion pour passer les fêtes chez nous en Allemagne. Mais en avril 2020, la pandémie de Coronavirus nous interdit tout retour sur Rainbow, resté en Australie. Peter contacte alors AMEL pour étudier l’achat d’un AMEL 50, mais Antoine, au service commercial, l’informe que les délais sont de 2 ans ! La décision est prise de commander un nouveau bateau, un 50 donc, et de faire revenir notre 55 par cargo en Europe. En 2022, Rainbow arrive en Espagne. Nous le remontons nous-mêmes à La Rochelle, où il sera vendu à un nouveau propriétaire en 2023. 

Comment avez-vous connu le Rallye des Iles du Soleil ? 

Nous avions pris contact avec l’ARC pour traverser à nouveau l’Atlantique avec notre AMEL 50. Et puis, nous avons entendu parler du partenariat entre AMEL et le Rallye des Iles du Soleil et nous nous sommes intéressés à cette organisation.

Pourquoi vous êtes-vous inscrits à ce rallye ? 

Ce rallye n’est pas aussi gros, il est plus convivial.  

Pas de problème avec la langue ? 

Non, nous avons rencontré Alexa à La Rochelle et les échanges se font sans problème en anglais.

Avez-vous déjà des dates de formation prévues avec eux ? 

Oui, mais la première date était complète quand nous avons voulu nous inscrire (utilisation de la survie, etc). Nous aurons fin mai une rencontre avec tous les participants à La Rochelle. 

Comment allez-vous préparer votre bateau pour la transat ? 

L’équipe du ponton AMEL doit d’abord remettre en place le génois et la trinquette, que nous avions retirés pour l’hiver. Début mai, notre skipper arrive à bord pour descendre notre bateau de La Rochelle à La Corogne. Après cette navigation, il reviendra à La Rochelle pour que nous ajustions les haubans et que nous fassions régler correctement le gréement. Nous commencerons aussi l’avitaillement du bateau. Le départ de La Rochelle est prévu pour début juin, et le départ de La Palma début novembre.

Aurez-vous des amis ou de la famille pour vous accompagner ? 

Cette fois-ci, nous avons pris les services d’un skipper professionnel (de la société PYD), car nous ne sommes plus tout jeunes (aux alentours de 75 ans). Cela rendra les quarts plus faciles et nous serons plus tranquilles. Nous avons toujours navigué tous les deux sur notre voilier AMEL, une seule fois, nous avons été 4 à bord car nous avions invité des amis de notre club du Lac de Constance (où Rosie a appris à naviguer) sur le voyage Canal de Panama – Galapagos. Toutes les autres navigations, nous les avons réalisées à deux, et avec beaucoup de bonheur à bord de notre AMEL 55 et maintenant de notre AMEL 50.

Nous espérons que d’autres propriétaires AMEL vont s’inscrire à ce rallye. Nous en avons déjà parlé avec les propriétaires des 50 « Vo-Vo » et « Moana », qui sont apparemment intéressés. 

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Livraison d’un AMEL 50 à La Rochelle

Lundi 9 avril 2024. Une matinée de printemps un peu fraîche mais plutôt ensoleillée aux Minimes, le port de plaisance de La Rochelle. François Nauleau, membre du service livraison AMEL, attend les propriétaires du voilier AMEL 50 n°95. Il a déjà eu un premier contact avec eux il y a environ un mois, lorsqu’il s’est présenté pour leur expliquer comment la semaine de livraison de leur bateau allait se passer. Aujourd’hui, c’est donc le jour-J. Il est 9h30, les clients arrivent au ponton AMEL et François les accompagne jusqu’à leur nouveau bateau, flambant neuf, entièrement préparé et bichonné par l’équipe du ponton.

François Nauleau : « La mise à l’eau et le mâtage ont lieu environ un mois avant la date de livraison. C’est notre équipe technique basée sur le ponton AMEL qui s’en charge, avec les services du port de La Rochelle. Ce sont eux également qui effectuent la préparation du bateau, avec là aussi des partenaires locaux (réglage, installation des voiles, nettoyage) tandis qu’une équipe du chantier vient effectuer les derniers contrôles techniques. Pour ma part, je prévois de passer du temps sur chaque unité pour effectuer une simulation de vie à bord. Cela consiste à faire fonctionner tous les organes techniques, sanitaires, électriques, les appareils, etc… pour être sûr que tout est opérationnel pour le premier jour de la livraison. »

La semaine commence donc par des présentations, il est important de bien se connaître et que tout se passe dans un esprit convivial. Le programme de la semaine peut varier en fonction de la météo notamment, mais il se déroule généralement de la façon suivante :

  • Le lundi est consacré à l’intérieur du bateau, avec une pause-déjeuner dans un bon restaurant rochelais.
  • Le mardi matin est consacré à la formation électronique. Stéphane Géniteau, responsable Chantiers AMEL au sein de la société Pochon Electronique, vient à bord du bateau pour expliquer le fonctionnement des instruments de navigation et de communication, ainsi que l’utilisation de l’équipement HIFI.
  • Le mardi après-midi, François reprend la main et explore avec les propriétaires la salle des machines.
  • Le mercredi matin, un deuxième intervenant de la société Pochon effectue la suite de la formation électronique. Et l’après-midi, François détaille l’extérieur du bateau, le pont, l’accastillage, les coffres de rangement, etc.
  • Le jeudi, si la météo le permet, c’est la journée de sortie en mer. Au programme : utilisation des commandes du bateau pour les manœuvres de port, l’utilisation des voiles et du moteur, l’opération de mouillage, et bien sûr une pause-déjeuner à bord, qui permet de se détendre et de profiter du bel espace du cockpit et de toute l’ergonomie de la cuisine. En fonction des horaires de marée, cette sortie en mer peut se dérouler soit sur une journée, soit sur une demi-journée.
  • Le vendredi permet de renforcer certains points techniques, de revoir des détails d’utilisation du bateau, ou encore de donner des conseils pour l’aménagement et l’avitaillement. Cela permet de diriger les propriétaires vers les prestataires et magasins appropriés, de leur recommander les bonnes adresses de La Rochelle et même les activités culturelles et touristiques de notre belle région.

La semaine de mise en main existe depuis plusieurs décennies chez AMEL. Kévin Zawadzki, directeur du service client, a lui-même effectué cette mission pendant plusieurs années et reste toujours disponible si besoin. Ce service apporté à nos clients met l’accent sur le concept de nos bateaux, qui se veulent des voiliers simples à utiliser et faciles à manœuvrer. François Nauleau est chargé de cette mission depuis environ deux ans, après avoir travaillé pendant 20 ans au sein du chantier et notamment à la finition des bateaux. Lorsqu’il est absent ou que deux livraisons ont lieu la même semaine, c’est Jean Collin, un collaborateur de la base d’Hyères, qui effectue la mise en main. Jean a également une longue expérience AMEL, initiée en Martinique où il s’est occupé de la base de service client du Marin pendant plusieurs années, puis en Méditerranée, où il a rejoint l’équipe commerciale et livraison en 2018.

Echange avec les propriétaires du 50 n°95

« C’est notre premier voilier AMEL, mais nous avons eu déjà un voilier il y a plusieurs années. Nous avons ensuite eu un bateau à moteur avec lequel nous avons beaucoup navigué dans le nord-est du Pacifique. Nous voulions revenir à la voile et nous voici donc à bord de notre AMEL 50, que nous avons commandé il y a plus de deux ans !

Qu’attendez-vous de cette semaine de livraison ?

« Beaucoup ! Des explications détaillées de tous les aspects techniques et de toutes les questions de maintenance que nous devons savoir. Nous avons déjà une bonne expérience de l’entretien d’un bateau, mais pas sur la nouvelle génération telle que celle de l’AMEL 50. Nous voulons aussi apprendre à bien le piloter, à gérer facilement les manœuvres de port, le réglage des voiles, le mouillage. Il est important que chacun de nous deux soit à l’aise avec l’utilisation du bateau, il faut se sentir capable de le ramener au port tout seul ou toute seule si l’un de nous a un souci de santé. »

Comment vous êtes-vous préparés pour cette semaine ?

« A part réserver un hôtel pour la semaine, nous n’avons rien fait de particulier. Nous voulions arriver sur le bateau sans nos effets personnels à bord, pour qu’il soit configuré uniquement pour la mise en main. Une fois que la semaine sera écoulée, nous commencerons à acheter l’équipement, les accessoires, la nourriture, etc. Nous ferons le tour de La Rochelle et trouverons certainement tout sur place. Et alors, nous pourrons nous installer à bord de notre AMEL. »

Quel est votre programme après la livraison ? 

« Nous allons rester ici deux semaines environ puis nous partirons pour la Bretagne pour y passer l’été : nous voulons voir Brest, St Malo, les îles Anglo-Normandes… Nous reviendrons alors sur La Rochelle et pour la suite du programme, nous verrons à ce moment-là. Nous naviguerons la plupart du temps tous les deux et parfois avec des invités à bord. »

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Les Chantiers AMEL rejoignent une initiative européenne pour développer une norme historique sur l’empreinte environnementale des bateaux de plaisance.

Mardi 16 avril 2024, les principaux constructeurs de l’industrie nautique européenne se sont retrouvés à Amsterdam, sous l’égide de European Boating Industry (EBI), pour le lancement du projet d’analyse du cycle de vie des bateaux de plaisance (ACV).

European Boating Industry (EBI) est l’association qui regroupe au niveau européen les fédérations nationales des industries nautiques (Italie, Espagne, Belgique, Allemagne, Pologne, Finlande…). La FIN en est l’un des membres fondateurs et Jean-Paul Chapeleau, président de la FIN en est Vice président aux côtés de Robert Marx, président de la fédération allemande BVWW et président d’EBI. Ce lancement concrétise et donne une dimension européenne au projet initié en décembre 2022 par la FIN, et principalement porté par un groupe de travail constitué du groupe Bénéteau, Fountaine-Pajot, Catana et Grand Large Yachting, dont l’objectif était de doter l’industrie nautique d’outils d’ACV communs, dédiés spécifiquement aux bateaux de plaisance, pour mesurer et améliorer leur performance environnementale.

Aujourd’hui, ce sont 17 des principaux fabricants de bateaux et fédérations européennes qui se sont réunis pour développer cette toute première norme d’empreinte environnementale pour les bateaux de plaisance de moins de 24 mètres. Cette ACV reposera sur une méthodologie partagée, une base de données et un outil d’évaluation pour permettre à tous les constructeurs, grands chantiers comme PME-TPE, de s’engager dans l’éco-conception et d’opérer la transition environnementale de la filière nautique. Réduire l’impact environnemental et répondre aux défis du développement d’une plaisance durable constituent un défi majeur pour l’avenir de notre secteur. En développant une méthodologie et des outils communs de mesure des impacts tout au long du cycle de vie du bateau, l’industrie nautique européenne y apporte aujourd’hui une réponse concrète et opérationnelle.

Le seuil de 24 mètres a été choisi pour s’aligner sur la réglementation européenne. La norme sera développée conformément aux règles strictes de l’Union Européenne en matière de catégories d’empreintes environnementales des produits. Le projet sera mené en deux phases, la première se concentrant sur l’élaboration d’une méthodologie d’empreinte environnementale transparente (reposant sur des données scientifiques) afin d’harmoniser les règles de calcul. Au cours de la seconde phase, l’accent sera mis sur la mise en œuvre de ce système avec une base de données complète sur les matériaux et un outil de calcul dédié, permettant aux constructeurs d’intensifier l’éco-conception de réduire l’empreinte environnementale.

Cette dynamique commune permettra également à l’industrie de se conformer à la dernière législation environnementale de l’UE et d’avoir une longueur d’avance sur les réglementations à venir. Le projet a déjà été présenté à la Commission européenne et a reçu son soutien.

Le projet est piloté et financé par l’industrie nautique européenne. A l’issue d’un appel d’offres, le cabinet de conseil en durabilité environnementale Quantis a été choisi comme partenaire technique.
« La FIN se félicite de cette avancée historique pour l’industrie nautique européenne. Elle conforte la dynamique impulsée par la France, l’excellence de son industrie, sa forte implication dans le projet et le rôle qu’elle entend jouer en matière de transition environnementale », indique Jean-Paul Chapeleau, Président de la FIN.

Les chantiers français engagés dans le projet :
Groupe Bénéteau, Fountaine Pajot, Grand Large Yachting, Catana, Amel