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Chapitre 7 du projet P.H.A.R.E : une nouvelle décennie riche en innovations.

En parallèle du projet de modernisation de notre site de production, nous partageons avec vous quelques étapes de l’histoire de notre chantier.

Au début des années 1980, les Chantiers AMEL entament une période charnière de leur histoire, caractérisée par d’importants développements techniques et le lancement d’une véritable gamme de voiliers.

En 1983, un nouveau Président Directeur Général  est nommé pour succéder à Jacques Carteau, qui souhaitait reprendre pleinement sa fonction de directeur technique du chantier. Recruté quelques années auparavant, Michel Bonneteau prend alors les rennes de l’entreprise. 

Les années 1980 permettent au chantier de créer une ligne harmonieuse offrant trois tailles de voiliers. AMEL peut ainsi répondre à la diversité des besoins de ses clients, les formes et programmes de navigation se développant énormément à cette période et les ventes s’étendant au-delà des frontières de l’Europe.

  • Maramu : lancé en 1978, ce premier bateau co-signé des architectes H. Amel et J. Carteau connaît un succès  remarquable pour un voilier de cette taille (14 mètres de long). Ce ketch de croisière hauturière est en effet produit à 280 exemplaires jusqu’en 1989.
  • Sharki (1979 – 1989) : voilier de 12 mètres, gréé en ketch, produit à 180 exemplaires. 
  • Mango (1979 – 1989) : dessiné pour remplacer le Meltem et être en harmonie avec les deux autres modèles de la gamme (Maramu et Sharki), il est le plus grand voilier AMEL produit au cours de la décennie. 16 mètres de long, gréé en ketch, ultra-équipé. 80 unités livrées. En 1984, Henri Amel participe à la Transat des Alizés à bord du Mango « Tempest II », accompagné de son ami Joseph Tonnaire et de Michel Bonneteau. Partis de Casablanca, ils arrivent premiers de leur catégorie en Guadeloupe, avec un bateau en parfait état, et eux-mêmes frais et rasés de près.

Maramu sous voiles

Les Chantiers AMEL développent au cours de cette décennie de nouvelles technologies, dont chacun de ces trois voiliers seront équipés, et qui seront par la suite intégrés au futurs modèles de la marque. 

  • 1983 : premiers voiliers équipés des systèmes d’enrouleurs de voiles AMEL. Avec moteurs électriques sur le génois, le grand-mât et sa bôme, et enrouleurs manuels pour le mât et la bôme d’artimon. Tous manœuvrables depuis le poste de pilotage situé dans le cockpit central du bateau.
  • 1985 : AMEL met au point le propulseur d’étrave rétractable. Innovation facilitant grandement les manœuvres de port, elle équipera également tous les futurs modèles AMEL. 

En 1985, Henri Amel promet à son épouse qu’il vient d’effectuer sa dernière grande navigation avec la Transat des Alizés. Il dessine alors un petit voilier, le Fango, un dayboat de 10m gréé en sloop qui lui permettra de continuer à naviguer sans s’éloigner trop longtemps de Mme Amel. Il s’en servira par ailleurs pour tester et développer certains équipements notamment électroniques, et le chantier en produira une trentaine d’unités entre 1985 et 1991.

Mât de Maramu à enrouleur de voile électrique.