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Livraison d’un AMEL 50 à La Rochelle

Lundi 9 avril 2024. Une matinée de printemps un peu fraîche mais plutôt ensoleillée aux Minimes, le port de plaisance de La Rochelle. François Nauleau, membre du service livraison AMEL, attend les propriétaires du voilier AMEL 50 n°95. Il a déjà eu un premier contact avec eux il y a environ un mois, lorsqu’il s’est présenté pour leur expliquer comment la semaine de livraison de leur bateau allait se passer. Aujourd’hui, c’est donc le jour-J. Il est 9h30, les clients arrivent au ponton AMEL et François les accompagne jusqu’à leur nouveau bateau, flambant neuf, entièrement préparé et bichonné par l’équipe du ponton.

François Nauleau : « La mise à l’eau et le mâtage ont lieu environ un mois avant la date de livraison. C’est notre équipe technique basée sur le ponton AMEL qui s’en charge, avec les services du port de La Rochelle. Ce sont eux également qui effectuent la préparation du bateau, avec là aussi des partenaires locaux (réglage, installation des voiles, nettoyage) tandis qu’une équipe du chantier vient effectuer les derniers contrôles techniques. Pour ma part, je prévois de passer du temps sur chaque unité pour effectuer une simulation de vie à bord. Cela consiste à faire fonctionner tous les organes techniques, sanitaires, électriques, les appareils, etc… pour être sûr que tout est opérationnel pour le premier jour de la livraison. »

La semaine commence donc par des présentations, il est important de bien se connaître et que tout se passe dans un esprit convivial. Le programme de la semaine peut varier en fonction de la météo notamment, mais il se déroule généralement de la façon suivante :

  • Le lundi est consacré à l’intérieur du bateau, avec une pause-déjeuner dans un bon restaurant rochelais.
  • Le mardi matin est consacré à la formation électronique. Stéphane Géniteau, responsable Chantiers AMEL au sein de la société Pochon Electronique, vient à bord du bateau pour expliquer le fonctionnement des instruments de navigation et de communication, ainsi que l’utilisation de l’équipement HIFI.
  • Le mardi après-midi, François reprend la main et explore avec les propriétaires la salle des machines.
  • Le mercredi matin, un deuxième intervenant de la société Pochon effectue la suite de la formation électronique. Et l’après-midi, François détaille l’extérieur du bateau, le pont, l’accastillage, les coffres de rangement, etc.
  • Le jeudi, si la météo le permet, c’est la journée de sortie en mer. Au programme : utilisation des commandes du bateau pour les manœuvres de port, l’utilisation des voiles et du moteur, l’opération de mouillage, et bien sûr une pause-déjeuner à bord, qui permet de se détendre et de profiter du bel espace du cockpit et de toute l’ergonomie de la cuisine. En fonction des horaires de marée, cette sortie en mer peut se dérouler soit sur une journée, soit sur une demi-journée.
  • Le vendredi permet de renforcer certains points techniques, de revoir des détails d’utilisation du bateau, ou encore de donner des conseils pour l’aménagement et l’avitaillement. Cela permet de diriger les propriétaires vers les prestataires et magasins appropriés, de leur recommander les bonnes adresses de La Rochelle et même les activités culturelles et touristiques de notre belle région.

La semaine de mise en main existe depuis plusieurs décennies chez AMEL. Kévin Zawadzki, directeur du service client, a lui-même effectué cette mission pendant plusieurs années et reste toujours disponible si besoin. Ce service apporté à nos clients met l’accent sur le concept de nos bateaux, qui se veulent des voiliers simples à utiliser et faciles à manœuvrer. François Nauleau est chargé de cette mission depuis environ deux ans, après avoir travaillé pendant 20 ans au sein du chantier et notamment à la finition des bateaux. Lorsqu’il est absent ou que deux livraisons ont lieu la même semaine, c’est Jean Collin, un collaborateur de la base d’Hyères, qui effectue la mise en main. Jean a également une longue expérience AMEL, initiée en Martinique où il s’est occupé de la base de service client du Marin pendant plusieurs années, puis en Méditerranée, où il a rejoint l’équipe commerciale et livraison en 2018.

Echange avec les propriétaires du 50 n°95

« C’est notre premier voilier AMEL, mais nous avons eu déjà un voilier il y a plusieurs années. Nous avons ensuite eu un bateau à moteur avec lequel nous avons beaucoup navigué dans le nord-est du Pacifique. Nous voulions revenir à la voile et nous voici donc à bord de notre AMEL 50, que nous avons commandé il y a plus de deux ans !

Qu’attendez-vous de cette semaine de livraison ?

« Beaucoup ! Des explications détaillées de tous les aspects techniques et de toutes les questions de maintenance que nous devons savoir. Nous avons déjà une bonne expérience de l’entretien d’un bateau, mais pas sur la nouvelle génération telle que celle de l’AMEL 50. Nous voulons aussi apprendre à bien le piloter, à gérer facilement les manœuvres de port, le réglage des voiles, le mouillage. Il est important que chacun de nous deux soit à l’aise avec l’utilisation du bateau, il faut se sentir capable de le ramener au port tout seul ou toute seule si l’un de nous a un souci de santé. »

Comment vous êtes-vous préparés pour cette semaine ?

« A part réserver un hôtel pour la semaine, nous n’avons rien fait de particulier. Nous voulions arriver sur le bateau sans nos effets personnels à bord, pour qu’il soit configuré uniquement pour la mise en main. Une fois que la semaine sera écoulée, nous commencerons à acheter l’équipement, les accessoires, la nourriture, etc. Nous ferons le tour de La Rochelle et trouverons certainement tout sur place. Et alors, nous pourrons nous installer à bord de notre AMEL. »

Quel est votre programme après la livraison ? 

« Nous allons rester ici deux semaines environ puis nous partirons pour la Bretagne pour y passer l’été : nous voulons voir Brest, St Malo, les îles Anglo-Normandes… Nous reviendrons alors sur La Rochelle et pour la suite du programme, nous verrons à ce moment-là. Nous naviguerons la plupart du temps tous les deux et parfois avec des invités à bord. »

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Les Chantiers AMEL rejoignent une initiative européenne pour développer une norme historique sur l’empreinte environnementale des bateaux de plaisance.

Mardi 16 avril 2024, les principaux constructeurs de l’industrie nautique européenne se sont retrouvés à Amsterdam, sous l’égide de European Boating Industry (EBI), pour le lancement du projet d’analyse du cycle de vie des bateaux de plaisance (ACV).

European Boating Industry (EBI) est l’association qui regroupe au niveau européen les fédérations nationales des industries nautiques (Italie, Espagne, Belgique, Allemagne, Pologne, Finlande…). La FIN en est l’un des membres fondateurs et Jean-Paul Chapeleau, président de la FIN en est Vice président aux côtés de Robert Marx, président de la fédération allemande BVWW et président d’EBI. Ce lancement concrétise et donne une dimension européenne au projet initié en décembre 2022 par la FIN, et principalement porté par un groupe de travail constitué du groupe Bénéteau, Fountaine-Pajot, Catana et Grand Large Yachting, dont l’objectif était de doter l’industrie nautique d’outils d’ACV communs, dédiés spécifiquement aux bateaux de plaisance, pour mesurer et améliorer leur performance environnementale.

Aujourd’hui, ce sont 17 des principaux fabricants de bateaux et fédérations européennes qui se sont réunis pour développer cette toute première norme d’empreinte environnementale pour les bateaux de plaisance de moins de 24 mètres. Cette ACV reposera sur une méthodologie partagée, une base de données et un outil d’évaluation pour permettre à tous les constructeurs, grands chantiers comme PME-TPE, de s’engager dans l’éco-conception et d’opérer la transition environnementale de la filière nautique. Réduire l’impact environnemental et répondre aux défis du développement d’une plaisance durable constituent un défi majeur pour l’avenir de notre secteur. En développant une méthodologie et des outils communs de mesure des impacts tout au long du cycle de vie du bateau, l’industrie nautique européenne y apporte aujourd’hui une réponse concrète et opérationnelle.

Le seuil de 24 mètres a été choisi pour s’aligner sur la réglementation européenne. La norme sera développée conformément aux règles strictes de l’Union Européenne en matière de catégories d’empreintes environnementales des produits. Le projet sera mené en deux phases, la première se concentrant sur l’élaboration d’une méthodologie d’empreinte environnementale transparente (reposant sur des données scientifiques) afin d’harmoniser les règles de calcul. Au cours de la seconde phase, l’accent sera mis sur la mise en œuvre de ce système avec une base de données complète sur les matériaux et un outil de calcul dédié, permettant aux constructeurs d’intensifier l’éco-conception de réduire l’empreinte environnementale.

Cette dynamique commune permettra également à l’industrie de se conformer à la dernière législation environnementale de l’UE et d’avoir une longueur d’avance sur les réglementations à venir. Le projet a déjà été présenté à la Commission européenne et a reçu son soutien.

Le projet est piloté et financé par l’industrie nautique européenne. A l’issue d’un appel d’offres, le cabinet de conseil en durabilité environnementale Quantis a été choisi comme partenaire technique.
« La FIN se félicite de cette avancée historique pour l’industrie nautique européenne. Elle conforte la dynamique impulsée par la France, l’excellence de son industrie, sa forte implication dans le projet et le rôle qu’elle entend jouer en matière de transition environnementale », indique Jean-Paul Chapeleau, Président de la FIN.

Les chantiers français engagés dans le projet :
Groupe Bénéteau, Fountaine Pajot, Grand Large Yachting, Catana, Amel

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Participation des Chantiers AMEL au Salon Nautique International de Palma : venez y découvrir l’AMEL 50 !

Du 25 au 28 avril 2024, nous vous donnons rendez-vous sur le stand N°454.1.
Ce salon est une opportunité de rencontrer notre équipe et d’échanger sur votre projet. 

Les visiteurs pourront monter à bord de l’AMEL 50 et explorer ses caractéristiques. N’hésitez pas à prendre directement rendez-vous par mail à commercial@amel.fr

L’événement se déroulera à Plaça de Son Castelló, 1, 07009, Palma. 

Ne manquez pas cette occasion ! Retrouvons-nous à Palma ! 

Pour en savoir + sur Palma : https://palmainternationalboatshow.com/en/

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PROJET P.H.A.R.E : vers la transformation des Chantiers AMEL

En parallèle du projet de modernisation de notre site de production, nous partageons avec vous quelques étapes de l’histoire de notre chantier.

Chapitre 4 : Vivre et partager la passion de la mer.

Dans notre newsletter de novembre, nous évoquions la création en 1973 du salon du Grand Pavois de La Rochelle par Henri Amel, Fernand Hervé, Michel Dufour et Roger Mallard. Cette initiative a grandement contribué à promouvoir la filière nautique et reste encore aujourd’hui un évènement incontournable pour les passionnés de la voile et de la mer.

 Henri Amel vivait entièrement pour son chantier et pour la navigation, et il aimait partager son enthousiasme. Cette même année 73, il permet à deux jeunes femmes, Aline Marchand et Dominique Berthier, d’embarquer à bord d’un Kirk, le Capitoune, qu’il met à leur disposition pour entamer une traversée transatlantique de La Rochelle à La Barbade. De retour après 8 mois de navigation, elles arrivent en pleine forme et permettent à M. Amel de déclarer « qu’il n’y a pas besoin d’être hirsute et sale pour avoir l’air d’un vrai navigateur !», mettant ainsi en avant le confort offert à bord d’un AMEL. Le Kirk, voilier de course-croisière de 11 mètres, a été produit de 1971 à 1978 à plus de 250 exemplaires : un beau succès. Henri Amel en a lui-même possédé un, qu’il avait fait équiper de toute la technologie et le « luxe » possible de l’époque.

 C’est également en 1973 que, pour remercier son équipe d’avoir réussi à faire renaître le chantier de ses cendres (suite à l’incendie de 1968), Henri Amel célèbre avec elle son soixantième anniversaire. Lors de son discours, il déclare alors vouloir « choquer les écoutes » et laisser son équipe gérer la suite de l’aventure AMEL. Mais l’endettement lié à la construction des ateliers de Périgny en 1968 le contraindra à rester encore quelques années actif et présent auprès de ses collaborateurs, ce qu’il accomplira avec la même ferveur et la même envie de transmettre sa passion.

 Durant ces années 70, les modèles construits par le chantier sont le Kirk, L’Euros 41 et le Meltem. Ce dernier sera le premier grand voilier de croisière hauturière de la marque, et il permettra lui aussi à Henri Amel de vivre une expérience extraordinaire.
  

À suivre …


Henri Amel à la barre du Kirk très spécial Maï Taï.