En février 1968, les ateliers ARPIN sont entièrement détruits par un incendie. Refusant de plier face à l’adversité, Henri AMEL décide de transformer ce tragique évènement en une véritable renaissance.
Engageant ses propres moyens et ralliant à ses équipes des soutiens extérieurs, il trouve des locaux provisoires pour continuer à produire les bateaux en commande, ainsi qu’un terrain pour ériger les futurs ateliers.
En moins d’un an, le nouveau site des Ateliers et Chantiers AMEL est construit dans une zone industrielle naissante, en périphérie de La Rochelle.
Inauguré en janvier 1969, il deviendra le berceau de tous les voiliers AMEL, avec parmi eux quelques icônes de la plaisance.
En 1971, la production du voilier Garbi est lancée, un pêche-promenade de 6m, suivi la même année par le Kirk, sloop de course-croisière de 11m.
L’année 1972 marque un tournant exotique pour AMEL, qui étend son activité jusqu’aux Caraïbes. C’est à Pointe-à-Pitre qu’émerge la société de location de voiliers AMEL, baptisée « Guadeloupe Yachting ».
Trois modèles sont alors proposés : deux Euros 41 (dont la production a commencé la même année), deux Kirk et deux Garbi.
Peu à peu, ils sont rejoints par des voiliers de propriétaires ayant traversé l’Atlantique, et bientôt, l’activité de location laisse place à une véritable base de service-client.
L’ambition qui anime Henri AMEL ne se limite pas qu’à la production de bateaux.
En 1973, alors que le monde est secoué par un choc pétrolier, Henri AMEL et trois autres constructeurs rochelais créent l’association Grand Pavois, une confrérie dédiée à coordonner et promouvoir les intérêts de la filière nautique. Un de leurs objectifs est de donner vie à un salon à flot, où les passionnés pourront rencontrer les responsables de chantiers, découvrir les bateaux sur l’eau et surtout, monter à bord !
L’histoire des Chantiers AMEL se construit avec résilience, audace et passion. C’est un héritage qui se transmet de génération en génération.
À suivre …